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15/06/01



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Liberté-Oléron
Les nouvelles aventures des Frères Podalydès. Désopilant.

Adieu Versailles, bonjour Oléron ! S'il quitte son terrain de jeu habituel, Bruno Podalydès (Dieu seul me voit)n'en perd, pour autant, ni son inspiration, ni son compagnon de route. Son frère Denis est une fois de plus le héros (et coscénariste) de cette comédie familliale. Leur connivence est ici exacerbée par le fait que Liberté-Oléron fait de toute évidence appel aux souvenirs communs de leur enfance, sans doute exagérés avec le temps. Chaque scène sonne juste et renvoie le spectateur à ses propres souvenirs de vacances - une bonne dose de sarcasme en plus.
L'humour des Podalydès s'appuie sur un dosage idéal entre comique de situation (il faut voir Denis Podalydès tentant de maîtriserson bateau lors des sorties en mer), finesse des dialogues et plaisir de la description de personnages d'une mauvaise foi indescriptible. En outre, grâce au soin apporté au moindre détail, chacun de leurs films ressemble à un exercice de précision, d'autant plus épatant que l'on en voit aucune couture.
Cette nouvelle réussite doit enfin beaucoup à tous ses seconds rôles, petite troupe au diapason de l'écriture des Podalydès brothers. Qu'ils soient nouveaux venus dans la bande (Guilaine Londez, irrésistible femme de Denis Podalydès, Eric Elmosnino, hilarant mécanicien bourru, Marie Diot, piquante révélation...) ou membres de la famille (Patrick Pineau, Philippe Uchan, Jean-Noël Brouté...) -, tous concourent à l'énergie de ce film. Photographié par l'habituel complice d'Angélopoulos, Yorgos Arvanitis (!) Liberté-Oléron vous laisse les zygomatiques repus. Une crise de rire indispensable avant de prendre la route des vacances !




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