Grand prix du festival d'Angers 1991
Semaine de la critique - Festival de Cannes 1991
Prix Jean Vigo 1991
Prix Georges de Beauregard 1991
Synopsis
L'histoire
La maison des Mac Gillis, dans une petite ville de province.
Après la tentative de suicide d'un des cousins, toute la famille se réunit. Les enfants arrivent de la capitale.
Pendant qu'à l'hôpital, Patrick est dans un coma profond, les Mac Gillis et leurs invités cohabitent...
On sort les lits d'amis, on se répartit les chambres. Les cousins traînent dans la maison. Tous ensemble et chacun pour soi.
Au-delà du désarroi, de la gêne et de la culpabilité, les langues se délient, la complicité s'installe. La tristesse est bien là, elle n'empêche pas les sourires.
A l'hôpital, Patrick ne se décide pas à mourir, l'attente durera trois jours.
A propos du film
Février 1990 : Arnaud Desplechin, vingt deux comédiens et vingt deux techniciens partent pour Lille.
Leur pari : en dix jours, avec un budget minuscule, mais avec un scénario très élaboré, réaliser un film de cinquante minutes, trop long pour un court métrage, trop court pour un long métrage.
Ils sont tous jeunes; presque tous par l'âge, tous par l'esprit. Et beaucoup font alors leurs premiers pas dans la profession.
Grâce à un effort intensif sur la préparation et les répétitions, le tournage suit son cours dans les conditions prévues.
Le soir, toute l'équipe, cloîtrée dans une grande maison, peaufine le travail du lendemain.
Juin 1991 : La Vie des morts sort en salles, fait exceptionnel pour ce qui n'est pas officiellement un long métrage.
Arnaud Desplechin, entouré des mêmes comédiens, des mêmes techniciens, et avec la même ferveur, entre dans le troisième mois de tournage de son premier "vrai" long métrage, "La Sentinelle".