Son casting de stars hétéroclites est entièrement mis aus service d'une sorte de huis clos psychologique se passant de tout effet spécial. Pour son premier film aux Etats-Unis, le réalisateur français se distingue ainsi de ses récents prédécesseurs (Besson, Kassovitz, Jeunet). Il ne cherche, en effet, ni à démontrer son habileté technique, ni à maintenir son univers personnel d'auteur. Richet démontre qu'il n'est pas seulement le chantre autorisé des banlieues rouges mais un cinéaste à suivre.